27 février 2011

Annecy & Château de Chillon

En fin de semaine nous sommes sortis un peu de Genève pour visiter Annecy (samedi) et le château de Chillon (aujourd'hui).

Annecy, France: la vieille ville médiévale est ceinturée de canaux et de rues piétonnières et fait face au lac d'Annecy, reconnu pour sa propreté. L'histoire de cette ville remonte au néolithique, mais pour l'essentiel retenons qu'elle s'est souvent fait envahir. Elle a en effet été successivement gallo-romaine, genevoise, savoyarde et française depuis la prise de la ville par Napoléon III. Nous avons bien apprécié la visite, d'autant que s'y rendre en bus n'a pas été facile. D'abord nous avons acheté des billets à la SNCF qui indiquaient "retirer le billet à une borne libre service" et "départ à Genève Eaux-Vives", 7h40 le matin. Nous avons appris plus tard que la gare Genève Eaux-Vives n'est gare que de nom, et a dans les faits plus en commun avec un cabanon (pas de bornes libre-service, pas d'employés, trois voyageurs). Le chauffeur a finalement été sympa, j'ai réglé tout ça une fois en France, là où les gares sont du genre à avoir des guichets. Aussi nous avons oublié nos passeports, franchi la frontière deux fois sans papiers, ce qui n'a eu aucune conséquence (vive l'Europe).

On a pu visite le château d'Annecy, qui a comme particularité la "tour de la reine", lieu où le roi carolingien Lothaire a enfermé sa femme, qui l'accusait d'infidélité. Sacré gentlemen ce Lothaire.






Aujourd'hui nous sommes allé près de Montreux (Suisse), de l'autre côté de lac Léman. Dans cette ville entourée de montagne se côtoient palmiers et neige, ce qui lui donne un look tout à fait irréel. La destination était le château de Chillon, lieu le plus visité de la Suisse. Demeure des ducs de Savoie, puis pris par les Bernois, ce château est si vaste qu'il a fallu tout l'après midi pour le visiter. Nous avions les pieds gelés à la fin. La route pour s'y rendre vaut la peine aussi: vue incroyable sur l'un des plus grand lac d'Europe. Plusieurs vedettes ont élu domicile sur cet axe: Michael Schumacher, Shania Twain et Charlie Chaplin, entre autres. L'autoroute perchée dans les montagnes (voir la dernière photos) me fait avoir un peu honte de nos bonnes structures québécoises, comme le pont Champlain défectueux après mois de 50 ans de service.


25 février 2011

Université de Genève (en photos)

J'ai eu ma première semaine de cours. C'était pas pire. Je vais pas trop élaborer sur le sujet étant donné que Geneviève (qui est en visite en Suisse) et moi avons passé la soirée à organiser notre semaine de relâche (on se rejoint en Écosse la dernière d'avril) et que là j'en ai assez d'être devant mon écran. Je vous propose donc une courte série de photos de l'Université de Genève que voici:
L'Uni Dufour est situé près de la Place Neuve aux côtés de nombreux bâtiments anciens dont le grand théâtre et le conservatoire de musique. Judicieusement placé pour gâcher le paysage avec ses façades de béton angulaires, donc. Le soir on peut y admirer un spectacle tout en lumière qui consiste en des chiffres de toute sorte de couleur qui s'alternent sur la façade du bâtiment. La direction artistique n'est pas signée Robert Lepage.




L'Uni Bastion, qui est le pavillon le plus beau et probablement le moins fréquenté. Il est au milieu du parc du même nom. Je crois que c'est aussi une bibliothèque municipale, mais je n'y suis encore jamais allé.



L'Uni Mail, bâtiment très massif aux airs carcéraux. Les auditoriums sont toutefois assez douillets. C'est le principal pavillon de l'université. Je n'ai pas de photos du pavillon des sciences, mais on s'en fout un peu non? Bref. On va à Annecy demain. J'enverrai des photos!

23 février 2011

À savoir sur Genève

Quelques faits pêle-mêle que j'ai appris sur Genève:

Genève est la ville de Frankenstein

Un épisode de Tintin, l'Affaire Tournesol, s'y déroule

C'est la ville de Jean-Jacques Rousseau

Lénine y trouve refuge avant la révolution russe de 1917 (il y aurait aussi habité en 1904-1905, et sept ans à Montreux)

Genève serait considérée comme la "Rome protestante", voir une "nouvelle Jérusalem" (bon, il y en a toujours pour exagérer un peu, surtout quand il s'agit de religion) parce que c'est la ville où est né le Calvinisme.

Les fondements de l'Internet, dont le protocole HTTP, ont été inventés à Genève à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

Profitant de la célèbre politique de neutralité de la Suisse, cette ville abrite 22 organisations internationales et plus de 250 organisations non-gouvernementales (ONG). Figurent à cette liste l'Organisation des Nations unies (ONU), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Comité international de la Croix-Rouge, et l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

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J'ai visité l'hôtel de ville, superbe édifice dont les escaliers sont en fait une longue pente très douce parce qu'on  montait aux étages en cheval auparavant. J'ai été déçu d'apprendre que les élus ont aujourd'hui délaissés cette coutume. En arrière plan, c'est la salle Alabama où a été signé la "Convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne" (22 août 1864), mais aussi où a été rendu un jugement célèbre sur la guerre de sécession américaine (14 septembre 1872), d'où son nom.

Le record Guinness du banc de parc le plus long du monde. J'en tremble encore d'excitation.

Le lac Léman, photographié lors d'une sortie en vélo vers Collonge-Bellerive.

20 février 2011

La tranquillité d'esprit Suisse

La Suisse est reconnue pour sa politique de neutralité, qualifiée de perpétuelle (dans la mesure où la perpétuité existe, on s'entend). Bref, ce pays n'est pas trop du genre à prendre position lors de guerres, mais plutôt du genre à vendre des armes aux deux côtés (à partir du XVIIe siècle) ou alors à héberger ici et là quelques capitaux nazis dans ses sécuritaires (et célèbres) banques suisses. Donc neutre dans la mesure où la neutralité existe, on s'entend. Mais c'est un autre débat.

La neutralité protège-t-elle de tout? Ah! Ne tombez pas dans le piège, puisque "la neutralité ne protège pas de la radioactivité", disait-on dans le temps où même les Suisses avaient peur des Russes. Des bunkers furent construits, et en masse, pour se protéger d'une improbable attaque-surprise nucléaire. Tant, en fait, qu'il existe une place pour chaque Suisse dans l'un des nombreux abris antiatomiques, et même un peu plus, avec une capacité qui représente 114% de sa population. Je peux enfin dormir sur mes deux oreilles; je suis au meilleur endroit sur terre où être en cas d'holocauste nucléaire. Mais je me demande surtout: simple fait anodin où reflet d'un certain sécuritarisme? Maintenant on le sait, la neutralité ne protège pas de la paranoïa!

18 février 2011

Université de Genève

Après deux gros mois de congé j'ai aujourd'hui ma journée d'accueil à l'Université de Genève. Cofondé par le réformiste-protestant Jean Calvin en 1559, l'Université de Genève fête ses 452 ans ce qui est assez impressionnant pour nos standards américains. Bref ça remet un peu en perspective la célébration des quarante ans de l'UQAM... Sont issus de l'Université de Genève dix prix Nobels, le dernier étant le prix Nobel de la paix de 2001, Kofi Annan (... qui sera éventuellement suivi par Boris Proulx comme vous l'aurez sans doute lu entre les lignes).

Mon pavillon, qui est à ma connaissance le principal de l'Université, s'appelle Uni-Mail et serait selon toute vraisemblance construit selon les plans d'une prison nord-américaine. N'ayant malheureusement jamais séjourné en prison sur mon continent je ne peux pas vraiment faire de comparaison, mais disons que cette légende estudiantine (je n'invente pas, c'est vraiment ce qu'on dit!) est à première vue plausible. Ça entre dans ma courte liste personnelle des pavillons non-chaleureux dans lesquels j'ai étudié, quelque part entre le Charles De Koninck et le non moins laid Judith Jasmin.

16 février 2011

Faits sur la Suisse

Son nom officiel, la Confédération Suisse (ou Confédération helvétique), reflète l'époque où les vingt-six cantons qui la compose étaient indépendants mais réunis stratégiquement pour des raisons défensives. Depuis l'établissement d'un gouvernement central en 1848, suite à l'infructueuse occupation militaire par la France (1789-1815), ce pays a plutôt une configuration fédéraliste où chaque canton a sa propre constitution. Ce pays qui possède une population comparable au Québec (7,8M habitants) comprend quatre langues officielles: l'allemand, majoritaire (63,7%), suivi du français (20,4%), de l'italien (6,5%) et du romanche (0,5).

L'allemand parlé ici est le Schweizerdeutsch (littéralement le Suisse allemand, parlé dans 17 des 26 cantons et au Liechtenstein) et a, apparemment, bien peu en commun avec l'allemand du pays de Goethe, appelé le Hochdeutsch (ou le "bon allemand"), qui est plutôt une langue écrite pour les Suisses. Un Allemand ne comprend rien au Suisse allemand, et les Suisses les moins instruits ont du mal à connaître la forme allemande de leur langue, ce qui rend la communication difficile, paraît-il. Si les Suisses ont leurs propres films doublés en Schweizerdeutsch (sous-titrés en Hochdeutsch), cette langue comporte tant de particularismes régionaux qu'ils doivent parfois utiliser la forme "correcte" (SIC) (lire: "codifiée") pour se parler entre eux.

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Je suis allé faire un peu de vélo sur le bord du Rhône, c'était vraiment une belle balade en pleine nature à 5 minutes de Genève.


15 février 2011

Pluie de février

L'exceptionnel beau temps dont j'ai eu la chance de profiter depuis mon arrivée qui, par ailleurs, fait le malheur des centres de ski de la région semble prendre une petite pause; aujourd'hui il pleut à boire debout. Ce refroidissement du fond de l'air a aussi refroidi mon enthousiasme de voyager cette semaine. Février, ça reste février. Quoi qu'il annonce dans les 20 degrés la semaine prochaine, mais je serai en cours... J'en profite pour relaxer un peu, lire et faire mon activité favorite: des démarches administratives. Tel un bon Suisse j'ai ainsi enregistré mon vélo. La vignette, qu'on achète curieusement au bureau de poste, est obligatoire pour rouler...!

Je vais vous présenter un peu mon milieu de vie dans lequel - à moins d'un subit décès qui ne figure pas dans mes anticipations à moyen terme - je resterai cinq mois.


Ma résidence: j'habite directement sur Plainpalais, le parc Émilie-Gamelin de Genève.


Ma chambre, assez grande et douillette. La salle de bain est sur l'étage et la cuisine deux étages plus bas dans le bâtiment.


La vue de ma chambre, photo prise hier matin alors qu'il ne pleuvait pas encore.

13 février 2011

La montagne

Frustré me me déplacer à pied depuis mon arrivée, j'ai cherché sans relâche un moyen de me déplacer à deux roues.  C'est maintenant chose faite, je me suis acheté un vélo! Il est pas si mal, sur une échelle de 10 (10 correspondant au vélo que je me suis fait volé en sept. 2009 et 1 à celui que je me suis fait volé cet été) je le classe, disons, 5 - "roulable". J'ai donc pu me promener un peu en périphérie, ça a fait du bien.

Photo: Mon vélo devant le siège social de l'ONU. Entre les deux se tiennent des touristes qui regardent une chaise à trois pattes géante.


Aujourd'hui - dimanche - je suis allé à la montagne dans les environs de Salève (France), tout près d'ici, avec des amis de ma résidence. Au loin on peut apercevoir le Mont Blanc (photo 1), Genève (photo 2) et mon pied (photo 3).




PS. Les électeurs Suisses ont rejeté le contrôle des armes par référendum aujourd'hui.

11 février 2011

Genève - Photos

Mon budget est maintenant allégé du loyer de février (payable dans un bureau de poste, comme toutes les factures) et des frais d'enregistrement à l'office de la population (223 CHF). C'est donc les poches vides que j'ai pris ces quelques photos de Genève que voici.

PS: J'ai encore une semaine de congé avant le début des cours, je pourrais en profiter pour visiter d'autres villes de Suisse... Des suggestions?













 

10 février 2011

Campagne référendaire

Je me suis rendu compte que je suis arrivé en Suisse en pleine campagne référendaire sur le port d'armes en Suisse. Le vote aura lieu le 13 (étrange de faire ça un dimanche, non?), donc le débat bat son plein et les protagonistes sortent l'artillerie lourde en terme de publicité électorale. D'abord, j'ai appris que les Suisses ont une grande tradition d'auto-défense et de milice, en fait, le service militaire étant obligatoire tous les hommes du pays ont le devoir de conserver leur fusil d'assaut à domicile (merde! où est le mien??). Ce pays compte donc 2.3 millions d'armes en circulation... et le 3e rang des populations de l'OCDE qui se suicident le plus. Qui suit juste après? (vous l'avez deviné!) Et oui, le Québec (14/100K contre 13,8 pour le Québec). Bref. Jetons un oeil aux délicieuses publicités électorales:



Une autre (je n'ai pas de photos désolé) représente un ourson couvert de sang qui vient de se faire "shoter". On ne joue pas dans les nuances ici. J'imagine déjà l'électeur moyen qui fait son choix: "Je ne veux pas faire de mal aux oursons, mais posséder un fusil d'assaut est si sexy".

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J'oubliais: ici il y a un parti politique qui s'appelle le parti libéral-radical. Jusqu'ici j'ignorais que radical pouvait avoir une connotation positive. Donc non seulement ils qualifient leurs politiques de radicales, mais ce qualificatif est si fondamental qu'ils l'ont adopté pour le mettre dans le nom de leur parti. On va mettre ça sur le compte de l'honnêteté.

8 février 2011

Belgique, suite et fin

Voilà, ma semaine en Belgique s'est terminée par cette journée ensoleillée, température qui, au Québec, serait plutôt associée au mois de mai qu'au mois de février. (J'ai envie de rester!). Je me lève demain 5h30 pour aller prendre mon avion pour Genève...

Côté gastronomie je me suis fait servir aujourd'hui un sandwich "américain". En substance cela consistait en du pain baguette garnie viande hachée crue (mélangée à divers ingrédients, dont des oignons). That's it. Ça m'a levé le coeur; la maladie du hamburger, on connait pas ici.

Pour le reste j'ai passé ma journée en Villo (lire: j'ai de nouveau risqué ma vie).Très agréable.

7 février 2011

Belgique, suite

Pour faire passer toute cette bière et ces frites, rien de tel qu'une petite balade en Villo!, le cousin bruxellois du Bixi. Ceux qui, comme moi, vouent un déraisonnable culte au Bixi seront charmé par sa variante bruxelloise: plus léger, plus rapide, sept vitesses, cadenas intégré pour le barrer... le tout pour 1,50 euro / 24 heures! Par contre, le sentiment d'invincibilité que procure (à tord ou à raison) le Bixi est absent sur le Villo!. Quand une de ces petites roues se coince dans une rail de tram, tu regrettes la conduite bonasse des larges roues gonflées à l'azote... Mais pas de la conduite enragée des montréalais!





Haut: Le Villo! et la signalisation équivoque européenne; heureusement que les automobilistes sont patients ici.
Bas: Geneviève devant la Commission européenne.







5 février 2011

Belgique

C'est une drôle de sensation que d'être encore en vacance le 6 février, mais il va falloir que je m'y fasse (pauvre de moi) puisque les cours ne commencent que le 21 février à l'Université de Genève. Voilà qui explique ma présence ici en Belgique pour une petite semaine - désolé pour ceux qui se sentent trompés par le nom de mon blog, mais j'aurai encore cinq mois pour parler de la Suisse, vous en aurez jusqu'à plus soif ne vous en faites pas. Bref, on fait notre possible pour vivre la Belgique en ce moment: un petit cappuccino crème chantilly à la brasserie (qui ne ressemble en aucun point à une brasserie au Québec, en fait c'est plutôt un restaurant chic) avant une petite comédie au cinoche assez drôle sur les différences franco-belges. J'écris même ces lignes en écoutant du Jacques Brel en dégustant une Carapils tablette.

Quelques expressions belges typiques:

Les Belges disent "s'il vous plait" avant que tu aie le temps de dire merci, ce qui rend la moindre conversation formelle confusément insensée:
- Un café s'il vous plaît.
- S'il vous plaît.
- (...) Euh, merci.

On ne dit pas soixante-dix, mais septante.
-"Prend le tram septante et un"
Idem pour 90, qui devient nonante...

Une qui nous a bien fait rire: "Ça nous ramènera pas le Congo". On sent la nostalgie du "bon vieux temps" ici. Sacré Belges.

Situation cocasse, alors que Geneviève essaie de se faire émettre un titre de transport et, après une heure d'attente, apprend qu'il manque un document:
(Ge): Est-ce qu'il faut que je refasse la file d'une heure une seconde fois?
(La préposée): Non, vous pouvez venir chez moi avant six heures.
(Ge): (...) C'est où chez vous??
(La préposée): Mais à mon kiosque!

... Voilà, si la tendance ce maintien je vais essayer d'assimiler le plus de faits sur ce pays qui est - comme nous l'a rappelé tout à l'heure une étudiante Belge avec humour - sans gouvernement depuis le 22 avril dernier, donc profitons-en pendant que le pays existe encore.

4 février 2011

Bruxelles

Mon avion s'est finalement rendu à bon port - soupir de soulagement, je n'ai pas d'assurance vie. Mon premier arrêt avant d'aller en Suisse est Bruxelles (Borixelles pour les intimes), en Belgique. Ici, l'hiver, il n'y a plus de feuilles dans les arbres, ce qui est le seul point en commun avec l'hiver québécois. Il fait un humide 9o C et ça ressemble plus à une froide journée du mois d'octobre qu'à une belle journée du mois de février. Côté négatif, on ne voit jamais le soleil. Aujourd'hui on a pas eu de pluie par contre, on a pu faire un peu de tourisme en amoureux à Grand Place (les deux photos).

Ce soir, nous avons préparé un pâté chinois pour le souper des étudiants étrangers, question de faire honneur à notre gastronomie.



2 février 2011

Le grand départ

Me voilà enfin au jour J, ça mérite donc le premier post de ce blog digne de ce nom. Je m'apprête à passer une de ces journées de 36h qui se termine à Bruxelles et où, en allant te coucher, tu te dis: "À matin j'étais dans mon lit, à Montréal". Moi qui pensait que le stress allait commencer vers 18h, une fois à l'aéroport, ou encore demain midi, heure à laquelle je prend un TGV pour Bruxelles rejoindre Geneviève... Et non! Il a fallu que tombe une tempête (i.e. la deuxième de l'hiver?) le jour de mon départ. J'imagine déjà la bonne humeur des passagers de l'autobus 747 vers l'aéroport (que je pars prendre, d'ailleurs).

Photo 1: La température à mon départ
Photo 2: Moi et mes valises

PS: Aux plus observateurs qui ont remarqué le changement capillaire (vous l'avez deviné, un autre épisode de la saga de ma chevelure à Montréal, l'éternelle victime des malentendus entre votre narrateur et les coiffeurs de ce monde), je sais que j'ai plus la tête de quelqu'un qui part en Afghanistan. Ne vous y trompez pas.