27 juin 2011

Im Berlin

BERLIN c'est... 

... un gros centre-ville 

 ... das Rathaus

... le Berliner Dom 

 ... Checkpoint Charlie

... la Brandenburger Tor à côté de... drapeaux du Québec? 

... le mur de Berlin (1) 

.... le mur de Berlin (2)

... les feux de circulation caractéristiques  

 ... du vieux et du neuf

... le Tiergarten en pleine parade gaie 

... des drôles de statues 

... des drôles de graffitis 

... le mur de Berlin (3)

20 juin 2011

Adieu Genève





... demain Berlin!

AJOUT:

Comparaison ancien Boris / nouveau Boris. Quelle est la plus grande différence?

 

Première différence: dans la première, mon départ est mis en scène, "stagé" pour la photo; dans la deuxième, non.

19 juin 2011

Palais des Nations


Mon avant-dernier jour à Genève, il fallait bien faire l'activité incontournable pour tout touriste qui se respecte: aller visiter le Palais des Nations. Ce qui était le haut lieu de la diplomatie mondiale à l'instauration de la Société des Nations est aujourd'hui la seconde institution en importance de l'Organisation des Nations unies (ONU). Le siège social de l'ONU, à New-York, compte en fait les institutions les plus "importantes" au point de vue diplomatique: Assemblée générale, Secrétariat, Conseil de sécurité, Conseil économique et social, etc. Genève a le bureau des affaires humanitaires, l'UNESCO, l'AIEA...

La bâtisse en tant que telle est vraiment intéressante. Remplie d'oeuvres d'art offertes par différents pays, certaines salles sont très modernes et d'autres n'ont pas été rénovées depuis les années '30. On peut voir divers artéfacts historiques, comme les écussons de la SDN (& eng: Ligue of Nations - LON) gravées sur les grandes portes en fer forgé, et bien sûr cette sculpture célèbre de la sphère armillaire:

16 juin 2011

Dernière semaine

Enfin en vacances!

Je n'arrive pas à croire que c'est déjà fini. Je quitte Genève déjà mardi matin, dans cinq jours. Ça passe tellement vite, 20 semaines... Pour l'instant la météo est pas nécessairement géniale, je dirais presque qu'il faisait plus beau en mars-avril. Mais bon, j'essaie de profiter au maximum de mes derniers instants ici.

Vendredi c'est la fête de la musique qui commence. Fêter le solstice d'été date de l'ère pré-chrétienne et prend différentes formes à travers le monde, chez nous ça a plutôt été récupéré par la Saint-Jean Baptiste mais les européens ont, pour une raison qui m'échappe, associé cette fête avec la musique. Vous l'aurez compris, ça se termine chaque année par une beuverie monstre accompagnée d'actes d'indécence civile (ça me rappelle quelque chose...). J'ai bien hâte de voir à quoi ça ressemble à Genève, mais la soirée semble assez prometteuse. Pour l'instant on peut remarquer la présence de 20 pianos disposés dans les différents parcs de la ville, pour laisser le musicien de salon qui sommeille en nous faire quelques accords au son d'instruments déréglés par les intempéries.

14 juin 2011

Juin

Plus qu'un examen. Courage. Plus qu'une semaine à Genève. Crime que ça passe vite. Désolé à l'ami lecteur pour mon manque de rigueur sur on blog ces derniers temps.

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Actualité: Hymne national, un nouveau?!

Raoul Duguay VS Gilles Vignealt VS Calixa Lavallée

J'attend encore la version française de Black Fly Song

8 juin 2011

Palexpo

Pour moi, c'est maintenant le temps des examens. Déjà 2/5 de fait, il me reste encore vendredi, mardi et mercredi. Ce qui est un peu chiant en Europe c'est que les examens comptent classiquement pour 100% de la note du cours, donc on est mieux de pas se planter. Aussi, étant noté sur six, on peut tomber sur des examens assez désagréables comme j'ai eu ce matin: trois questions. C'est mieux d'être les trois bonnes dans ce temps-là.

Une autre particularité des examens, c'est qu'on ne les fait pas dans nos salles de cours habituelles. Ni dans notre pavillon habituel. Ni dans le campus universitaire. Ni à Genève. Non monsieur, on les fait à Palexpo. Si le nom vous semble enchanteur, c'est que vous n'y êtes jamais allé. Pour aller à Palexpo, la première étape est de se rendre à l'aéroport de Genève (avec ce genre de première étape vous devez imaginer mon humeur à 7h20 ce matin). Ensuite se diriger vers un bâtiment adjacent, construit partiellement sur le tarmac. Un genre de hangar transformé en salle de congrès cheap nous y attend. Le fait que c'est sans l'ombre d'un doute l’endroit le plus inapproprié où faire un examen que je connaisse (ex-aequo avec le Stade olympique) n'est apparemment pas une opinion partagée par la direction de l'Université de Genève qui nous y entasse par centaines. En effet, plusieurs groupes cours font l'examen en même temps, ce qui, combiné avec le bruit des avions qui passent, est assez cacophonique.


 Quand on sort de l'aéroport on a une vue sur: 1. un avant goût de la fin de l'humanité et 2. Palexpo (photo)
Pour se rendre à Palexpo, suivre la marée d'étudiants.

Palexpo et son charmant voisinage (remarquer l'avion de l'autre côté de la clôture).

Dans Palexpo. Et oui, c'est demême.

5 juin 2011

Être ou ne pas être – sur Facebook

J'ai écrit un article pour "fêter" ma première année sans Facebook. Vous avez bien lu, je suis en sevrage depuis maintenant un an. L'article a été publié sur regardpublic.net, et je le recopie ici en version originale pour les fidèles lecteurs de mon blog:

* * * * *

Être ou ne pas être – sur Facebook ®

La question paraît d'abord anachronique. « Quoi, tu n'as pas Facebook? » me demande-t-on. Et non, je n'ai plus FB. Je m'appelle Boris, et je suis clean depuis un an.

Il y a sans doute une panoplie de raisons de vouloir s'affranchir de son compte Facebook: chronophage, Facebook sucerait 55 minutes par jour de l'utilisateur moyen; espion, il conserve et vend des informations vous concernant; paparazzi, il s'y trouve parfois publié des clichés non-désirés de la dernière soirée bien arrosée. J'ose croire que le sentiment d'être en permanence sur la corde raide dans le domaine de sa propre vie privée – après avoir, par exemple, accepté comme ami son beau-père et son patron – doit taper sur les nerfs du microblogueur lambda. Cependant, aucune de ces raisons n'ont véritablement justifié mon départ de Facebook. C'est plutôt la question: Est-ce aujourd'hui possible de se déconnecter pour de bon?

Déjà, techniquement, c'était assez ardu: Facebook ne laisse pas qui veut effacer son profil, mais offre seulement de le désactiver temporairement en vue d'une réhabilitation prochaine. Des recherches sur divers blogs ont donc été nécessaires, mais je conseille encore à ceux et celles qui sont tentés par le suicide numérique une alternative plus facile: publier L'Origine du monde, de Courbet, œuvre qui représente les parties génitales féminines, et laisser les modérateurs de l'entreprise californienne (qui sont d'un désarmant puritanisme à l'américaine) annihiler votre profil souillé par du contenu pour adulte.

En juin dernier est donc survenue, sans tambour ni trompette, ma mort socio-numérique. Après avoir passé quelques années dans ce flot incessant de communications, l'euphorie du silence radio fut de courte durée. On se remet à utiliser les outils archaïques que sont le téléphone et le courriel – forçant d'ailleurs nos correspondants à faire de même (en effet, on a presque oublié que la communication est de nature dialectique). Sans surprise, on tombe sans nouvelles d'au moins 90% de nos contacts, qui étaient jusqu'alors répertoriés sous l'appellation amis. On se condamne dès lors à être éternellement en retard sur les événements, toujours le dernier à savoir les dernières nouvelles concernant amis, collègues et même famille. Incidemment, cette année, je n'ai pas vu la centaine de photos de voyage que telle connaissance a publiée, je suis resté dans l'ignorance la plus complète concernant les activités quotidiennes de mon cousin et on ne m'a invité à joindre aucun groupe me proposant de savoir qui regarde le plus mon profil (apparemment la plus grande question philosophique du 2.0).

Facebook est avant tout un système social et, en tant que tel, il s'autonomise et se reproduit, nous dirait le sociologue Niklas Luhmann. Communiquer plus, communiquer mieux; tel est le progrès, n'est-ce pas? Prenant de plus en plus pour acquis qu'autrui a Facebook, les rencontres post-modernes font plus souvent qu'autrement l'économie de la demande d'usage: « Est-ce que tu as un compte Facebook? », préférant la formule courte: « Tu peux m'ajouter sur Facebook? ». Ne plus être représenté sur les médias sociaux numériques condamne indubitablement à une certaine marginalité.

Quitter Facebook, c'est jeter le bébé avec l'eau du bain? Peut-être. N'empêche que mon année sans Facebook a généré, l'air de rien, pas mal de temps libre: celui que ce média meublait autrefois. Cette année, j'ai lu plus. J'ai fait plus de sport. J'ai tenu un blog (« tricheur, tu es encore égotique! », dites-vous. Et oui...). Pour être franc, cela n'a pas changé ma vie. N'en déplaise à certains prophètes anti-Facebook, je ne conseillerais pas spécialement à un ami de cesser son utilisation. Socialise bien qui veut.

Maintenant la question: est-ce que j'y retourne pour l'année prochaine?

3 juin 2011

Poutine au gruyère

Ce soir, dégustation d'un succulent repas de mon crû. D'une gastronomie bien de chez nous, cet amalgame savoureux combinant tubercule et gras saturé est agrémenté d'une saveur locale, le tout accompagnée d'une boisson fraîche typiquement helvétique.




1 juin 2011

Visite du couple princier

J'ai déjà parlé de la monarchie dans mon blog, mais ces temps-ci ça refait la manchette avec la visite des deux aristocrates de la patate préférés des matantes: j'ai nommé sa majesté William de Cambridge et sa nouvelle épouse.

Le scandale paru dans les médias n'est apparemment pas que le couple princier siphonne honteusement l'argent de nos impôts pour venir nous rappeler que dans la constitution qu'on a jamais choisie, « le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu ». Non, ce qui a fait vraiment scandale c'est les propos "extrémiste" du député du Plateau Mont-Royal. Analysons un peu les paroles du député Khadir qui ont créé tant de commotion parmi certains porteurs d'eau de l'Assemblée nationale:
« C'est un système parasitaire qu'on hérite des anciens temps ». Jusque là, OK, ça prend notre argent pour se couvrir d'or dans un pays étranger (parasitaire est bien le mot exact) et hérité des anciens temps, c'est plutôt l'évidence même. Jusque là tout est assez exact, on continue:
« Ce système-là où des monarques abusaient de manière parasitaire de la société, c'est révolu ». Encore une fois, ça me paraît logique.

Voilà le fameux crime lèse-majesté. Pendant que les autres partis politiques se lavent les oreilles de tant d'infamie, le tour des différents blogs et de sites de nouvelles (cela n'est pas représentatif, j'en convient) m'a permis de constater qu'une écrasante majorité de commentaires sont en faveur du député orphelin de Québec solidaire...

Le réseau de résistance du Québecois a sorti une petite publicité pour l'occasion, voilà qui devrait être un peu plus extrémiste:


Quelques statistiques sur la monarchie et institutions connexes:
49 millions:
Coût par année de la monarchie pour les canadiens (chiffres de 2004)
86: 
Pourcentage des Québécois se disant "hostiles au maintien de la monarchie" (2009)
6:
Chefs d'accusation criminels portés contre Lise Thibault, ancienne lieutenant-gouverneur (représentante de la monarchie au Québec), dont "abus de confiance" et "supercherie".